Le pire cauchemar d’une infirmière : des membres de sa famille arrivent inconscients pendant sa garde de nuit — Toute la communauté attend des réponses
VILLE, ÉTAT — Ce qui avait commencé comme une garde de nuit ordinaire aux urgences s’est transformé en véritable cauchemar personnel pour une infirmière, lorsqu’il a été révélé que trois patients grièvement blessés, amenés par les secours, étaient en réalité des membres de sa propre famille : son mari, sa sœur et son jeune fils.
Tous trois ont été retrouvés inconscients sur les lieux de ce que les autorités décrivent comme un « incident grave et inhabituel », actuellement en cours d’enquête.
Le moment choc a eu lieu peu après 23 h 45, mardi soir, lorsque les ambulanciers ont contacté l’hôpital par radio pour prévenir l’équipe des urgences de l’arrivée prochaine de plusieurs victimes, toutes inconscientes.
Pour l’infirmière de garde — dont l’identité n’est pas révélée en raison du caractère profondément personnel de la situation —, rien ne semblait sortir de l’ordinaire au départ.
Mais tout a basculé quelques secondes après l’entrée des brancards dans la salle de déchocage.
### Un appel d’urgence qui devient personnel
D’après le personnel hospitalier, l’infirmière a d’abord reconnu les vêtements de l’une des victimes avant même de voir son visage. Quelques instants plus tard, elle a compris l’impensable : les trois patients étaient des personnes qui lui étaient chères.
Des témoins décrivent une scène tendue et très émotive, mais étrangement maîtrisée. Malgré la confusion, l’infirmière s’est immédiatement retirée de la prise en charge directe, tandis que ses collègues se précipitaient pour commencer les interventions vitales.
Un médecin raconte : « Elle est restée figée une seconde, puis elle a quitté son poste sans dire un mot », consciente du protocole de l’hôpital qui interdit au personnel de soigner ses proches.
« Elle n’arrivait pas à y croire, poursuit-il. Mais elle a fait exactement ce pour quoi on nous forme : se mettre en retrait et laisser l’équipe travailler. »
### Ce que l’on sait sur les victimes
Les autorités ont confirmé que les trois personnes prises en charge étaient :
* Un homme d’environ 35 ans (le mari de l’infirmière) ;
* Une femme dans la trentaine (sa sœur) ;
* Un enfant d’environ 8 ans (son fils).
Tous trois étaient inconscients à leur arrivée. La direction de l’hôpital n’a pas donné de détails médicaux, mais a confirmé que leur état est critique.
Les circonstances de leurs blessures restent floues. Ils ont été retrouvés ensemble dans un lieu qui n’a pas été précisé, et les autorités n’ont pas indiqué publiquement s’il s’agissait d’un accident de la route.
Il pourrait s’agir d’une urgence médicale, ou de tout autre chose. Les enquêteurs appellent à la prudence avant de tirer des conclusions hâtives.
### La police : « Nous explorons toutes les pistes »
Le service de police de la ville a confirmé que des enquêteurs de plusieurs unités, y compris en analyse médico-légale et en reconstitution d’accident, ont été affectés à l’affaire.
« À ce stade, nous examinons toutes les possibilités », a déclaré le capitaine Raymond Ellis lors d’un bref point de presse. « Nous comprenons l’inquiétude du public, surtout compte tenu des circonstances inhabituelles impliquant trois victimes de la même famille. Nous demandons de la patience pendant que nous recueillons des informations. »
Les autorités refusent pour l’instant de dire s’il existe des soupçons de crime.
### Le personnel salue le sang-froid de l’infirmière
Face à ce que beaucoup dans le milieu médical qualifient de « scénario le plus redouté » pour tout professionnel de garde, les collègues de l’infirmière assurent qu’elle a fait preuve d’un professionnalisme remarquable.
« Elle était anéantie, n’importe qui l’aurait été », explique un médecin des urgences qui travaillait à ses côtés ce soir-là. « Mais elle ne s’est pas interposée, elle n’a pas paniqué. Elle est sortie pour nous laisser travailler, puis, quand elle est revenue, elle est restée suffisamment en retrait pour ne pas gêner les soins, tout en restant assez proche pour savoir ce qui se passait. »
Ses collègues racontent qu’elle a ensuite continué à aider d’autres patients sans lien avec l’incident, refusant de quitter complètement le service malgré les demandes insistantes de ses supérieurs pour qu’elle prenne du repos. Ce n’est qu’une fois l’urgence immédiate passée qu’elle a accepté d’être accompagnée jusqu’à la salle d’attente des familles.
« Elle a mis son devoir avant tout, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir physiquement », confie une autre infirmière. « Une force comme la sienne, c’est rare. »
Depuis, la direction de l’hôpital lui a proposé un congé prolongé ainsi qu’un accompagnement psychologique.