Pour draguer une nouvelle fille, mon père veuf lui a dit que j’étais sa gouvernante, pas sa fille – je lui ai donné une dure leçon

Clara et son père, veuf depuis dix ans, partageaient un lien extrêmement fort. Elle avait grandi en étant son pilier, son soutien, surtout depuis le décès de sa mère. Depuis toute petite, elle l’aidait à la maison, s’occupant des petites tâches du quotidien pour alléger sa peine. Cette maison, autrefois pleine de vie, leur semblait bien vide, mais ils avaient appris à combler ce vide en étant toujours là l’un pour l’autre. Les soirées passées ensemble à discuter, à regarder des films ou simplement à évoquer le passé, avaient forgé un lien indestructible.

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Avec les années, Clara était devenue non seulement une fille aimante mais aussi une complice. Quand son père décida de s’inscrire sur un site de rencontres, elle l’avait aidé à rédiger son profil, plaisantant sur ses talents culinaires et lui suggérant des réponses décalées pour le faire rire. Malgré l’absence de sa mère, ils formaient une équipe et trouvaient toujours de quoi se soutenir.

 

Un soir, alors qu’elle revenait d’une sortie chez une amie, Clara découvrit une scène qu’elle n’aurait jamais imaginée. En entrant dans le salon, elle aperçut son père, assis sur le canapé, serrant dans ses bras une femme qu’elle ne connaissait pas. Ils avaient l’air très complices, et son père chuchotait quelque chose à l’oreille de cette inconnue. Clara sentit un choc envahir tout son être.

Quand son père se rendit compte de sa présence, il parut tout aussi pris de court et se redressa brusquement. Hésitant, il bafouilla : « Clara… je te présente… euh… »

La femme, sans attendre, le pressa : « Alors, Daniel, qui est-elle ? »

Et, dans un moment de pur malaise, son père balbutia : « C’est Clara, ma… femme de ménage ! »

 

Clara sentit son cœur se serrer. Femme de ménage ? Elle avait toujours été bien plus que cela pour lui. Elle se mordit la lèvre pour retenir sa colère, mais la femme en face d’elle ajouta avec un sourire suffisant : « Eh bien, Clara, il y a du travail à faire dans la chambre. Ça serait bien que tout soit propre pour demain. »

Les mots de cette femme lui firent l’effet d’une claque. Elle lança un regard glacial à son père, mais il baissa les yeux, visiblement honteux. Sans un mot, Clara monta à l’étage, la rage bouillonnant en elle.

En entrant dans la chambre, elle découvrit une scène de désordre total. Des vêtements étaient éparpillés partout, le lit était en vrac, et une forte odeur de parfum planait dans l’air. Elle respira profondément pour se calmer. Elle n’allait pas se laisser traiter comme une simple « femme de ménage » par son propre père.

 

Alors, Clara eut une idée. Elle ne ferait pas le ménage, mais elle allait leur donner une bonne leçon. Elle déplaça légèrement les meubles, vida discrètement le flacon de parfum dans les draps, puis redescendit calmement, son expression impassible.

Le lendemain matin, quand la femme de son père revint et fut surprise par l’odeur entêtante et la disposition inhabituelle de la chambre, elle se plaignit à Daniel, qui accusa Clara. Mais cette dernière, le sourire aux lèvres, répondit froidement : « Mais, Monsieur Daniel, je suis juste la femme de ménage. »

Ce jour-là, Clara fit comprendre à son père que l’amour et le respect se méritent. Elle quitta la maison pendant quelques jours, laissant Daniel réfléchir sur ses actes. Finalement, il vint s’excuser auprès d’elle, réalisant qu’il avait manqué de respect à la personne la plus précieuse de sa vie.

Clara et son père rétablirent leur relation, mais elle lui fit comprendre que plus jamais elle n’accepterait d’être vue comme autre chose que sa fille, son alliée.

 

Assise au milieu de ce désordre, je me demandais quoi faire. Il fallait que je donne une leçon à mon père. Il ne pouvait pas me rabaisser ainsi devant sa nouvelle petite amie. Si elle ne m’appréciait pas, elle devait comprendre que j’étais une partie essentielle de la vie de mon père. Et si lui-même m’écartait pour plaire à cette femme, ce n’était juste pour aucun de nous deux.

 

Puis une idée me traversa l’esprit. Je devais confronter mon père d’une manière qui lui montrerait à quel point il avait tort sans pour autant aggraver les choses. Il fallait que ce soit subtil, mais imparable.

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