MON MARI REFUSE D’AIDER AVEC NOTRE BÉBÉ QUI PLEURE LA NUIT, IL MET DES ÉCOUTEURS ET ÉCOUTE DE LA MUSIQUE CALMANTE – JE LUI AI DONNÉ UNE LEÇON.

SCARLETT EN A ASSEZ : COMMENT J’AI FAIT COMPRENDRE À MON MARI CE QUE JE VIVAIS LA NUIT

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Entre un travail exigeant et un bébé qui fait ses dents, mes nuits étaient devenues un véritable enfer. Pendant ce temps, mon mari Dave dormait profondément avec son casque antibruit, me laissant affronter seule les pleurs et les crises nocturnes de Lily, notre fille de six mois. Mais un soir, j’ai décidé de lui faire vivre ma réalité, à ma façon.

UNE VIE BIEN REMPLIE, MAIS PAS SANS SACRIFICES

 

Je m’appelle Scarlett, mariée à Dave depuis 25 ans. Nous avons trois enfants : Max, un fan de football de 12 ans, Ethan, futur astronaute de 8 ans, et Lily, notre petite dernière, âgée de six mois.

J’aime mes enfants plus que tout, mais jongler entre une carrière prenante et une famille nombreuse n’est pas facile. Ces derniers mois, les nuits sont devenues particulièrement difficiles à cause des poussées dentaires de Lily.

 

Pendant que je faisais les cent pas pour la calmer à 2 heures du matin, Dave dormait profondément avec son casque antibruit, bercé par des sons de vagues ou des musiques relaxantes. Son insouciance face à ma fatigue me rendait folle.

LA NUIT OÙ TOUT A CHANGÉ

Une nuit, alors que Lily pleurait sans relâche, j’étais au bout du rouleau. Après l’avoir bercée, nourrie, et chanté toutes les berceuses possibles, rien n’y faisait. Épuisée, je secoue Dave pour qu’il m’aide.

« Dave, je n’en peux plus. Lily pleure depuis des heures. J’ai besoin de toi. »

Il a retiré son casque, visiblement agacé. « Scarlett, je travaille demain. Mon boulot est stressant. Tu ne peux pas gérer ça toute seule ? »

Ses mots m’ont transpercée. « Sérieusement, Dave ? Ça fait des heures que je m’en occupe. Tu pourrais au moins te lever une fois ! »

Il a soupiré, s’est tourné de l’autre côté et a marmonné : « J’ai besoin de sommeil, Scarlett. Je ne peux pas me permettre d’être épuisé au travail. »

Cette phrase a été la goutte de trop. Si je devais affronter cela seule, alors il devait comprendre ce que je vivais.

 

LE PLAN MALICIEUX

Désespérée, j’ai élaboré un plan. J’ai modifié son précieux casque antibruit pour y intégrer un haut-parleur contrôlé par mon téléphone. L’idée ? Diffuser des sons dans son casque pour recréer mes nuits blanches.

La première nuit, lorsque Lily s’est réveillée, j’ai diffusé un enregistrement de pleurs de bébé. Dave s’est redressé, confus.

« Tu as entendu ça ? » a-t-il demandé, les yeux encore mi-clos.

« Entendu quoi ? » ai-je répondu innocemment.

Il a marmonné quelque chose avant de se lever pour vérifier le berceau. Il n’a rien trouvé d’anormal, mais c’était un début.

 

Les nuits suivantes, j’ai varié les sons : un moustique bourdonnant, une porte qui grince, ou encore la voix de son patron parlant de deadlines.

DAVE COMMENCE À CRAQUER

Au bout de quelques jours, l’effet de mon plan commençait à se faire sentir. Dave était épuisé. Ses cernes se creusaient, et son irritabilité augmentait.

Une nuit, après avoir diffusé un son d’alarme incendie, il s’est levé en sursaut, paniqué. « Qu’est-ce qui se passe ? » a-t-il crié, désorienté.

Je l’ai regardé calmement. « Dave, détends-toi. C’est Lily qui pleure. Tu devrais peut-être aller la voir. »

À contrecœur, il s’est levé pour s’occuper d’elle. Cette fois, il a passé plus de temps à essayer de la calmer. Je voyais qu’il commençait à ressentir ce que je vivais.

LA CONFRONTATION

Au bout d’une semaine, Dave n’en pouvait plus. Lors d’un dîner, il a craqué.

 

« Scarlett, je ne comprends pas ce qui se passe, mais je n’arrive plus à dormir. Ces bruits me rendent fou. »

Je l’ai regardé, prenant une profonde inspiration. « Dave, il faut qu’on parle. »

Il a posé sa fourchette, visiblement inquiet. « Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Ces bruits… ils ne sont pas réels. Je les ai diffusés dans ton casque. »

 

Il m’a regardée, choqué. « Attends… quoi ? C’est toi qui as fait ça ? Pourquoi ? »

Les larmes aux yeux, j’ai répondu : « Parce que je me sens abandonnée, Dave. Chaque nuit, je suis seule à gérer Lily pendant que tu dors paisiblement. J’avais besoin que tu comprennes à quel point c’est difficile pour moi. »

Sa colère s’est dissipée, remplacée par de la culpabilité. « Scarlett, je suis désolé. Je n’avais pas réalisé que tu souffrais autant. »

UN NOUVEAU DÉPART

Cette nuit-là, Dave a pris la relève de son propre chef. Il a bercé Lily, changé sa couche et même réussi à la faire sourire.

 

Pour la première fois depuis des mois, je me suis sentie soutenue. Ce n’était pas parfait, mais c’était un pas dans la bonne direction.

Depuis, Dave et moi travaillons en équipe. Nous avons trouvé un équilibre pour gérer les nuits difficiles, et notre relation s’est renforcée.

LA LEÇON

Ce que j’ai appris, c’est que parfois, il faut trouver des moyens créatifs pour se faire entendre. Mais surtout, la communication reste essentielle. Aujourd’hui, Dave comprend mieux mes besoins, et je sais que je peux compter sur lui.

Parce qu’au fond, être en couple, c’est affronter les défis ensemble, même à 2 heures du matin.

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